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Antibiothérapie raisonnée des carnivores domestiques

Antibiothérapie raisonnée des carnivores domestiques

LA DÉPÊCHE VETERINAIRE
(Code: DT142)
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Dépêche Technique n°142
Christophe Hugnet
Juin 2016, La Dépêche Vétérinaire
21 x 29,70 cm
11,00 €
110g
Description


L’antibiothérapie est au cœur des préoccupations quotidiennes de tout vétérinaire. Notre profession a répondu à de nombreux défis que d’autres professions n’ont pas su, voulu ou pu relever : la baisse d’usage des antibiotiques et plus particulièrement de certaines familles (antibiotiques critiques vétérinaires que sont les C3C4G et les fluoroquinolones) est en voie d’atteindre les objectifs chiffrés imposés par notre ministère de tutelle, et sous la pression du ministère de la Santé et d’une partie de la société civile, plus ou moins instrumentalisée par des lobbies pas seulement motivés par des intérêts de Santé Publique...

L’antibiorésistance est l’affaire de tous les prescripteurs : médecins et vétérinaires. Lorsque nous échangeons avec des médecins infectiologues, réanimateurs ou épidémiologistes sur cette problématique, que ce soit en France ou à l’étranger, ils admettent très vite que les problèmes rencontrées en santé humaine ne sont absolument pas liés à la thérapeutique vétérinaire, même si certains signaux ont pu les inquiéter ou être identifiés dans des pays géographiquement éloignés (sur le continent asiatique ou africain en particulier) mais humainement proches via les flux migratoires choisis (tourisme) ou subis (conflits armés, crise économique). Pour ne pas répéter les erreurs de la médecine humaine, les vétérinaires se garderont de jouer aux apprentis sorciers en évitant d’utiliser des médicaments de familles pour l’instant épargnées par la problématique de l’antibiorésistance, car nous n’avons pas encore de réelle impasse thérapeutique identifiée dans notre pratique quotidienne.



Concernant l’antibiorésistance, de bonnes nouvelles émergent. Lorsque la pression d’exposition des bactéries (pathogènes mais également commensales) aux antibiotiques baisse, les « résistances » diminuent voire reviennent rapidement à des valeurs quasi-indétectables, et en quelques années. L’avenir de l’antibiothérapie sera donc celui que nous lui offrirons par nos pratiques.



Ce numéro vous apportera des réponses aux principales problématiques rencontrées dans notre quotidien tout en vous laissant la liberté de vos prescriptions. Car vérité d’aujourd’hui sera (peut-être) erreur de demain !