Dentisterie au quotidien du chien et du chat

Pourquoi développer l’odontostomatologie dans sa clientèle ? Tout d’abord en répondant par l’absurde : et pourquoi ne pas la développer ? Qui peut se targuer de pouvoir financièrement, voire intellectuellement (et scientifiquement) se passer d’un pan entier d’une discipline qui, par ailleurs, fait l’objet dans la plupart des pays européens, d’un enseignement structuré (écoles ; EPU ; TP…) et d’une pratique quotidienne génératrice d’honoraires et de considération des propriétaires (et de l’animal !). L’odonto-stomatologie se développe dans une clientèle à partir de la prise de conscience qu’il s’agit d’une nécessité en terme de soins cliniques, de notoriété. A un moment où même les toiletteurs se mêlent de «nettoyer» les dents, ce «gisement» ne doit pas rester sous exploité. Tout le reste est affaire de gestion, de marketing, de bon sens. Les visites vaccinales sont les moments clefs où le praticien prépare l’avenir : les malocclusions, les agénésies, les persistances lactéales sont repérées, expliquées et notées sur une fiche dentaire. A chaque consultation vaccinale, la bouche est examinée, le tartre n’est pas minimisé, les poches, si elles existent, sont mesurées et notées. Les parodontopathies ne sont pas une pathologie mineure, on connaît les répercutions organiques qui leur sont rattachées (cœur, poumon, rein, foie).



Ce dossier de 28 pages a été réalisé en 2004 par le docteur vétérinaire Guy Camy (81). Il se divise en 5 chapitres :