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Les maladies vectorielles du chien (PDF interactif)

Les maladies vectorielles du chien (PDF interactif)

LA DÉPÊCHE VETERINAIRE
(Code: E-DT133)
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Dépêche Technique n°133 (PDF interactif)
Luc Chabanne
Juin 2013, La Dépêche Vétérinaire
36 pages
21 x 29,70 cm
15,00 €
0g
Description
D’aucun pourrait considérer que le nombre croissant de revues et de publications consacrées aux maladies vectorielles, à commencer par ce dossier technique de La Dépêche Vétérinaire, relève d’un simple phénomène de « mode »… En fait, ces publications sont le reflet des préoccupations actuelles et de la mobilisation des acteurs de la santé humaine et vétérinaire face à la menace avérée que représentent les maladies vectorielles pour l’Homme et l’animal.
Leur importance médicale n’est plus à démontrer, que ce soit pour des maladies connues depuis de nombreuses années (paludisme, leishmanioses) ou à travers des exemples récents et davantage médiatisés d’émergence, notamment dans les pays du Nord (en Europe comme en Amérique), ou d’extension dans les pays du Sud de maladies touchant l’Homme comme l’animal : fièvre du Nil occidental (West Nile) en Amérique du Nord au début des années 2000, fièvre catarrhale ovine (Blue tongue) et virus Schmallenberg chez les animaux de rente en Europe, Chikungunya et dengue dans les pays du Sud, infections à rickettsies…

Leur intérêt et importance sont accrus par le fait que la plupart des maladies vectorielles, notamment bactériennes et virales, sont des zoonoses. Longtemps considérées avant tout comme des maladies tropicales, affectant principalement en médecine vétérinaire les animaux de production, ces maladies doivent retenir toute l’attention des praticiens, quel que soit leur lieu d’exercice en France, en clientèle canine comme en rurale. En effet, les maladies vectorielles sont fréquentes chez les carnivores domestiques et elles sont présentes dans les pays tempérés, notamment en Europe. Chez le chien (et le chat), ces maladies ont aussi une importance majeure car :
- elles peuvent remettre en cause le pronostic vital de l’animal ;
- leur transmission est aléatoire ;
- leur diagnostic et leur contrôle demeurent difficiles ;
- les signes cliniques de ces maladies apparaissent en général après une période d’incubation très longue, et sont souvent peu caractéristiques ;
- l’infection persiste en général longtemps chez les animaux atteints, ceux-ci servant de réservoirs d’agents pathogènes ;
- nombreuses de ces maladies sont des zoonoses (leishmaniose, borreliose de Lyme, rickettsioses, bartonellose ou dirofilarioses).

L’étude de ces maladies et l’indispensable lutte contre leur propagation nécessitent des échanges et collaborations entre de nombreux intervenants que sont les vétérinaires, les médecins, les épidémiologistes, mais également les entomologistes, les météorologues, les spécialistes des systèmes d’information géographique… et ce, d’autant plus que l’épidémiologie des maladies vectorielles semble en constante évolution. Le vétérinaire praticien est le premier acteur constatant l’apparition de cas, et mettant en place des mesures de prévention. Il agit aussi comme sentinelle permettant d’alerter les épidémiologistes. C’est pourquoi une bonne connaissance de ces maladies par le praticien vétérinaire est indispensable et cela implique l’actualisation de ces connaissances.

Décomposition :
- La première partie permet de mieux comprendre et d’évaluer l’importance du changement climatique dans la modification de l’épidémiologie des maladies vectorielles.
- Sont ensuite présentés les principaux vecteurs incriminés chez le chien, avec pour chacun d’eux une illustration, par de courts articles, des maladies encore mal connues du praticien ou sur de nouvelles facettes, notamment en matière de prévention et de traitement, pour des maladies connues de tous et dont nous croyons tout savoir.
- Enfin, puisque la lutte contre les maladies vectorielles demeure avant tout un problème de lutte contre les vecteurs, une large place est accordée à cette étape indispensable dans la prévention des maladies vectorielles.

Auteurs :
Ce dossier de 36 pages a été réalisé en 2013 et coordonné par le Docteur vétérinaire Luc Chabanne, Professeur (pathologie Médicale), en collaboration avec les Docteurs vétérinaires Frédéric Beugnet, Professeur (Parasitologie), Gilles Bourdoiseau, Professeur (Parasitologie), et Jacques Guillot, Professeur (Parasitologie et avec la participation des Docteurs vétérinaires Karine Chalvet-Monfray, Maître de conférence, Bruno Chomel, Professeur (Epidémiologie), Lénaïg Halos, et Magalie René-Martelet.