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Les parasitoses internes des carnivores domestiques : quoi de neuf ? (PDF interactif)
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Les parasitoses internes des carnivores domestiques : quoi de neuf ? (PDF interactif)

LA DÉPÊCHE VETERINAIRE
(Code: E-DT127)
Sur commande
Disponible sous 1 jours
Dépêche Technique n° 127 (PDF interactif)
Jacques Guillot
Mars 2012, La Dépêche Vétérinaire
32 pages
21 x 29,70 cm
15,00 €
110g
Description
Les parasites sont des organismes qui vivent aux dépens d’autres êtres vivants. Ils utilisent leurs hôtes comme nourriture et lieu de vie. En général, l’association parasite-hôte trouve un équilibre et la présence de parasites, bien que préjudiciable, est tolérée par l’hôte. Le parasitisme, en tant que mode de vie, est très avantageux et de multiples organismes ont évolué pour devenir parasites d’animaux sauvages puis domestiques. Les carnivores n’échappent pas à cette règle et les parasites qu’ils hébergent appartiennent à des groupes très variés. La Parasitologie demeure une discipline très dynamique et les connaissances concernant les endoparasites de carnivores évoluent continuellement.



Ces vingt dernières années, de nouveaux parasites ont été découverts : Neospora caninum en 1988, Hepatozoon americanum en 1997 ou des nouvelles espèces de piroplasmes (Babesia annea à partir des années 2000). Certains aspects du cycle évolutif de parasites connus depuis longtemps (comme Toxocara canis ou Tritrichomonas fœtus) ont été révélés et des principes de transmission des parasites sont remis en cause.



Les modifications climatiques et le déplacement d’animaux domestiques (ou sauvages) ont été (ou seront prochainement) à l’origine de changements dans la répartition de la plupart des maladies vectorielles d’origine parasitaires (les babésioses et la leishmaniose principalement) mais aussi l’échinococcose multiloculaire. Pour détecter la présence d’endoparasites, le vétérinaire praticien dispose des outils traditionnels de la Parasitologie : l’examen direct et l’analyse coproscopique. Il dispose également de tests sérologiques de plus en plus nombreux et des outils de la biologie moléculaire. L’interprétation de ces nouvelles techniques diagnostiques n’est pas toujours évidente.



La liste des antiparasitaires internes pour carnivores domestiques est longue, mais il existe toujours de grandes disparités en fonction des cibles : les nématodes peuvent être éliminés par des benzimidazoles, des pymidines, des lactones macrocycliques, du nitroscanate et de l’émodepside, mais les cestodes (y compris les échinocoques) ne peuvent être éliminés que par le praziquantel. Pour les protozoaires, l’arsenal thérapeutique est limité : il se réduit souvent à une ou deux molécules pour chacun des groupes d’intérêt vétérinaire : l’imidocarbe pour les piroplasmes, l’antimoniate de méglumine et l’allopurinol pour les leishmanies ; le ronidazole pour Tritrichomonas fœtus, certains benzimidazoles pour Giardia duodenalis, les sulfamides et les acétonitriles de benzène pour les coccidies…



Ce dossier de 32 pages, réalisé en mars 2012, a conjointement été écrit par les docteurs vétérinaires Jacques Guillot, professeur de parasitologie à l’ENV d’Alfort et Gilles Bourdoiseau, Professeur de Parasitologie à VetAgroSup au Campus vétérinaire de Lyon (membres tous les deux d’ESCCAP* France).* : European Scientific Counsel Companion Animal Parasites Ce supplément technique est plus particulièrement consacré aux parasites internes : des protozoaires, des nématodes, et des cestodes qui colonisent le tube digestif, l’appareil respiratoire, le système des phagocytes mononuclés, le sang, le système nerveux et plus rarement l’appareil urinaire. A partir d’exemples, ce numéro spécial se propose d’apporter les éléments d’information les plus récents à propos de l’épidémiologie, du diagnostic, du traitement et de la prévention des parasitoses internes des carnivores domestiques. Un dernier chapitre est également consacré aux zoonoses parasitaires les plus importantes.