En médecine vétérinaire, il est demandé aux vaccins de couvrir un large éventail de besoins qui va au-delà de la simple prévention de maladies infectieuses ou parasitaires :
• protéger la santé animale,
• améliorer le bien-être animal,
• contribuer à protéger la santé publique ou les consommateurs,
• ne pas entraîner la présence de résidus,
• éviter l’émergence d’agents pathogènes résistants aux médicaments disponibles,
• participer à la promotion d’un élevage durable.
Cependant, l’utilisation de cet outil vaccinal demande à intégrer :
- les réticences engendrées par l’utilisation de cet outil : peur de la vaccination (jugée non naturelle), peur de la virulence résiduelle et de la dissémination de la maladie par le vaccin, peur des réactions vaccinales locales ou générales, peur de l’échec thérapeutique ; les récents épisodes « fièvre catarrhale » et « grippe H1N1» ont réactivé nombre de ces peurs tant chez l’éleveur que chez le citoyen ; nous avons en la matière un rôle d’explication important à avoir ;
- les exigences à respecter pour une pleine efficacité de cet outil : le plan général de prévention au sein de l’élevage s’appuie sur des mesures sanitaires aspécifiques et est éventuellement complété par un programme de vaccination spécifique. Ce supplément technique fait le point sur la vaccination bovine vis-à-vis de syndromes (maladies respiratoires, entérites néonatales, entérotoxémies, mammites) et de pathologies spécifiques (BVD, fièvre Q, charbon bactéridien).
Ce supplément fait le point sur la vaccination bovine vis-à-vis de syndromes (maladies respiratoires, entérites néonatales, entérotoxémies, mammites) et de pathologies spécifiques (BVD, fièvre Q, charbon bactéridien). Cela concerne des pathologies à forte prévalence pour lesquelles les situations ne s’avèrent pas toujours satisfaisantes avec des implications économiques, zootechniques et psychologiques sans oublier le recours à l’antibiothérapie que cela impose. Sont intégrées les nouvelles avancées en connaissances épidémiologiques, physiopathologiques et les nouvelles contraintes par rapport aux risques zoonotiques. Cela a pour but de resituer les schémas vaccinaux, les intégrer dans l’approche sanitaire collective intra-cheptels, inter-cheptels et face aux demandes du citoyen consommateur (zoonoses, interventions médicamenteuses).
Dossier de 44 pages, réalisé en octobre 2010, coordonné par le docteur vétérinaire Didier Guérin a été rédigé par les docteurs vétérinaires suivants (par ordre d’apparition) : Didier Guérin, Gilles Foucras, Gilles Meyer, Renaud Maillard, Michel-Robert Popoff, Jean-Louis Laurent, Nicolas Roch, Gérard Bosquet, Raphaël Guatteo, Annie Rodolakis et Bertrand Guin.