Présentation de l'analyse standardisée FACS pour localiser l'origine de la pathologie respiratoire
La détresse respiratoire est reconnue par une rupture avec le patron respiratoire normal d'un animal. Elle se définit par la reconnaissance d'une anomalie portant sur la fréquence ou l'harmonie des mouvements respiratoires.1 Elle peut être associée à des maladies respiratoires, cardiaques ou métaboliques pouvant mettre en danger la vie de l'animal.
Un système d'analyse standardisée de la respiration, ou système FACS (Fréquence, Amplitude, Contraction et Synchronie), est présenté ici pour aider à localiser l'origine de la maladie respiratoire et ainsi, orienter le choix des examens complémentaires utiles et des mesures thérapeutiques d'urgence.
Cytologie au quotidien
La cytologie se définit comme l'examen morphologique microscopique d'amas cellulaires ou de cellules isolées, par opposition à l'histologie qui consiste en l'étude de l'architecture des tissus.
Longtemps considérée comme une sous-discipline par rapport à l'histologie, la cytologie représente aujourd'hui un outil diagnostique parfois central dans la gestion d'un cas, et une réelle discipline à part entière. L'évolution de la médecine vétérinaire et les avancées de l'imagerie médicale contribuent au développement de cet examen complémentaire.
Le picage chez les psittacidés
Le picage, aussi appelé comportement d'autodestruction du plumage, est relativement fréquent chez les oiseaux. Il touche environ 10 % des psittacidés en captivité (cf. photo 1). Certaines espèces sont particulièrement prédisposées telles que le perroquet gris du Gabon, l'éclectus et les cacatoès (Gaskins 2014). Les perruches ondulées, callopsittes et les perroquets amazones semblent être moins concernés (Van Zeeland 2009).
Le picage est d'origine multifactorielle et il est important de comprendre la ou les cause(s) sous-jacente(s) afin de pouvoir le prendre en charge.
Il faut distinguer une perte de plumes intrinsèque d'un comportement de destruction des plumes (Rubinstein et Lightfoot 2014). Dans chacun de ces cas, des causes médicales et des causes non-médicales peuvent être à l'origine du problème (Van Zeeland 2009).